Projet d'établissement

I.Situation générale de l’établissement dans son environnement humain

L’Athénée Royal de Philippeville est situé dans un petit centre urbain au sein d’une région rurale défavorisée au point de vue économique et culturel. Ce noyau voit à la fois la concentration de l’offre scolaire dans ses murs et un nombre d’établissements limité, vu la densité générale de la région.

Contrairement aux grands centres urbains (exemple le plus proche : Charleroi), où les écoles peuvent envisager une spécialisation clairement affirmée, l’Athénée se doit d’offrir un éventail large pour répondre aux demandes d’un public scolaire diversifié. Notre population scolaire est, en effet, très hétérogène.

La structure générale de l’enseignement secondaire répond à cet impératif puisque l’établissement présente des sections pour les enseignements technique, professionnel et général. L’école a la volonté de maintenir cette diversité à travers les choix des options à garder ou à créer.

De cette contrainte acceptée naît une qualité de l’établissement : l’A.R Jean Rostand présente un équilibre enrichissant entre ces trois types d’enseignement. En effet, si l’enseignement général est le plus important en nombre d’élèves, l’enseignement technique et professionnel a une base solide.

Cet équilibre et cette répartition du poids de chacun permettent de faire profiter l’ensemble de la communauté des qualités, des points forts de chaque type d’enseignement, sans qu’elle soit perturbée par les difficultés propres à des écoles centrées sur un type unique. L’Athénée est l’école de tous. Nous inscrivons les élèves sans apriori. Nous pratiquons donc la mixité sociale.

Le climat général favorable généré par cette situation est certainement à conserver précieusement. Par exemple, il convient de veiller scrupuleusement à associer les étudiants des trois types d’enseignement lors des initiatives organisées pour les élèves (lorsqu’ils sont tous concernés) et dans la représentation des élèves, là où elle existe.

La présence équilibrée des étudiants dans les organes représentatifs (exemples : le Conseil de participation, le Conseil des étudiants, le comité d’élèves pour le voyage de rhéto) montre que ce souci commence à porter ses fruits.

Cet équilibre peut tout particulièrement être renforcé dans la politique de maintien et de développement des options.

Ainsi, – dans l’enseignement général, l’attention portée aux grilles classiques permettra de garder une dimension réellement générale et humaniste à l’enseignement

– sont à promouvoir les sections s’insérant dans le développement régional (exemple : l’activité complémentaire « voile » par rapport au tourisme en extension sur le site des barrages de l’Eau d’Heure)

– dans l’enseignement de qualification, les sections débouchant aisément sur un emploi (exemple : la section d’assistance en pharmacie).

La section fondamentale pratique également cette mixité sociale puisque les élèves qui la fréquentent viennent de milieux différents. De plus un partenariat est conclu avec le CPAS afin d’intégrer au mieux les élèves primo-arrivants inscrits dans l’établissement.

II. Une idée-force de l’établissement : développer une communauté éducative harmonieuse et équilibrée
A. Définition

Une des qualités essentielles de l’école est la qualité de vie professionnelle qui y règne (si l’on admet qu’être étudiant ou élève est un « métier »). Cette qualité de vie peut s’exprimer par le fait que chacun s’y sent bien, que la volonté de donner et de recevoir une formation sérieuse s’accomplit dans une atmosphère détendue, sans stress inutile. Enfin l’école essaie de concilier un climat de travail avec une volonté de compréhension réciproque, une acceptation de dialogue entre tous les membres de la communauté éducative.

Certes, il convient d’éviter tout idéalisme : des zones d’ombre subsistent et des progrès sont possibles dans ce domaine. En particulier, cette communication n’est pas facile à instaurer entre les plus jeunes élèves et leurs professeurs ; des réticences individuelles peuvent se manifester face à cette nouvelle attitude relationnelle. Le mot « projet » a ici tout son sens. Il semble donc tout à fait indispensable dans l’avenir de préserver, préciser, développer cette qualité générale de l’établissement.

Enfin, nous estimons que notre établissement scolaire ne peut se contenter de donner aux élèves une formation purement scolaire ; cette formation se veut aussi complète que possible et intégrera des domaines non spécifiquement scolaires comme la démocratie, l’environnement ou le développement sportif ou culturel tant au niveau de l’enseignement fondamental que secondaire.

B. Favoriser une atmosphère de dialogue
Cette atmosphère est certes favorisée par le milieu rural de l’établissement, qui ne connaît pas (ou de façon atténuée) l’agressivité, la violence des écoles des grandes villes. Cependant, la situation particulière de l’Athénée a permis de développer le climat de dialogue, de collaboration entre les élèves et l’équipe pédagogique. C’est un fait marquant qui ne peut que favoriser l’harmonie et l’équilibre généraux. De nombreuses initiatives, réalisations et projets en témoignent : initiatives ponctuelles ou toujours en cours de développement.
1. Le Conseil des étudiants
La participation des étudiants à la vie de l’école est une préoccupation déjà assez ancienne. Elle commence à la base avec l’élection des délégués dans les classes et se poursuit avec le conseil proprement dit. Elle permet le dialogue avec l’équipe éducative au niveau des classes et au niveau de l’établissement. Pendant plusieurs années, les essais ont été infructueux ; en 1995-1996, un texte définitif est mis au point, le véritable départ ayant eu lieu en 1996-1997.
a) Caractéristiques du Conseil des étudiants
– ses compétences : lieu de débats, de réflexions, réalisation de projets (avec approbation de la direction de l’école) – son rôle : stimuler la participation des élèves à la vie de leur école par les projets se faire l’écho des difficultés, des tensions vécues par les élèves organiser des rencontres avec la direction de l’établissement et avec les enseignants pour favoriser l’information et la mise en place de solutions. transmettre l’information à tous les étudiants – sa composition : élèves de la 3ème à la 7ème (G, TQ et P) + 2 professeurs (environ 25 personnes). A partir du 2ème semestre de chaque année scolaire, les délégués du 1er degré sont aussi intégrés dans le Conseil. – son bureau (8 personnes), élu par le Conseil, veille à la réalisation des projets décidés au Conseil. – les élections sont organisées de manière scrupuleusement démocratique.
b) Les réalisations du Conseil des étudiants
– le parrainage des élèves de première par les 5èmes et 6èmes. – discussions amenant : l’amélioration des toilettes un débat sur l’usage du tabac et une sensibilisation des étudiants par les délégués du Conseil (toujours en cours) en collaboration avec la « commission SIPPT », l’amélioration de la qualité de l’environnement s’est traduite par la rénovation du préau couvert (remise en peinture des toilettes, peinture de fresques, espaces dédicaces chaque année depuis 2008-2009 etc…), ainsi que le placement de bancs sur le site et l’entretien de plantes vertes sur les patios. Échanges avec des conseils d’étudiants d’autres écoles (Herstal, Woluwé-St-Pierre, Laeken etc…) Un groupe de travail quadripartite (direction, professeurs, éducateurs, élèves) s’est constitué avec comme objectif la rédaction d’un nouveau règlement d’ordre intérieur (R.O.I.). Ce projet a été mené à bien : le R.O.I. est un acte important pour la vie en commun à l’intérieur de l’école. Son élaboration particulière présente des avantages incontestables : il sera plus facilement accepté par ceux qui sont concernés et il favorise l’autodiscipline des étudiants. Par conséquent, ce R.O.I. a été présenté au Conseil de participation et, après discussion, a été approuvé par le Conseil. Il est donc ainsi l’émanation de la volonté démocratique de la communauté éducative. Ce R.O.I. a été évalué au cours du mois de février 2002 et il est annuellement modifié et adapté aux conditions de l’école et à l’évolution des habitudes. Il a d’ailleurs été adapté l’an passé (année scolaire 2009-2010). -la poursuite du travail de base : ce groupe élargi poursuivra la réflexion et l’action pour la prévention de toute forme de drogue – des journées de discussion (journées sans élèves) et de formation ont été réalisées pour les enseignants en mai 2001 et en novembre 2001. – La prévention contre les assuétudes reste au centre des préoccupations du groupe pour les années à venir. En conclusion : le Conseil de participation et la communauté éducative tiennent à soutenir les projets et l’activité du Conseil des étudiants.
2. Autres formes de dialogue
  • Des réunions ponctuelles ont lieu entre les professeurs et les étudiants lorsque des problèmes importants se posent (par exemple, une demi-journée de réunion avec les élèves de cinquième et de sixième après une session d’examens de décembre particulièrement désastreuse) ou encore après-midi de réflexion sur les grilles scolaires et les horaires en 5G et 6G avec la Direction et les enseignants.

Ce développement du dialogue dans l’école peut se poursuivre, en particulier, entre l’équipe éducative et les parents des élèves.  La structure traditionnelle actuelle (réunions périodiques) peut sembler insuffisante ou inadaptée, car elle paraît amener peu de résultats. L’amélioration de ce dialogue est un objectif important pour le futur.

bouge et qui évolue avec une équipe pédagogique soudée.

  • Communication avec les parents :

Lors de chaque conseil de classe une analyse de la situation scolaire des élèves est réalisée. Les parents en sont personnellement informés, par courrier, dans les jours qui suivent. Ceci permet de rassurer les parents ou d’attirer leur attention sur les problèmes rencontrés par leur enfant. Une meilleure information permet une meilleure collaboration et donc une optimisation des résultats de nos élèves.

  • Journal de l’école :

Depuis l’année scolaire passée, nous éditons un journal, ‘Le Tinta’mare’, qui relate toutes les activités des sections fondamentale et secondaire organisées intra et extra-muros (sorties pédagogiques, concours auxquels nos élèves ont participé, projet Coménius,…). Ce journal paraît quatre fois par an et est distribué dans toute l’entité, ainsi que dans les entités voisines.

Ce journal permet une ouverture sur l’extérieur et un contact avec la population. Les échos reçus sont tous positifs et ces publications donnent une image dynamique de l’établissement, d’une école qui

  • Cellule VAS (vie affective et sexuelle) :

Une cellule VAS vient d’être créée. Elle est composée de membres du centre PMS, de professeurs et d’un membre du centre culturel. Son action s’adresse à tous nos élèves. L’an passé, avec la collaboration des élèves de 3ème et 4ème PSS et de leurs professeurs, une animation sur le SIDA a été menée auprès de certaines classes. D’autres actions sont prévues dans le courant de cette année scolaire (animation Saint-Valentin : confection de galettes avec les élèves du fondamental,…).

  • Intervention de personnes extérieures à l’école :

Notre intention est d’inviter d’anciens élèves ayant réussi leur parcours professionnel pour venir en parler aux élèves. Ceci peut motiver les élèves, leur permettre d’envisager l’avenir de manière plus positive. Des visites judicieuses extra-muros dans le même contexte ne peuvent qu’être encouragées sans tomber dans le piège des visites sans but précis (visite d’entreprise, d’une institution,…).

  • Communication entre les instituteurs et Monsieur le directeur de la section fondamentale  afin d’établir un bilan ponctuel de la situation scolaire de l’enfant (en dehors des réunions de parents et par le biais du journal de classe).
C. Favoriser une formation scolaire sérieuse.

Cet objectif est commun à tous les établissements scolaires puisqu’il constitue la définition même d’une école.  Il est d’autre part développé dans le projet général de la Communauté française. Notre projet d’établissement s’intègre donc dans ce cas général.

Nous nous attacherons donc à développer quelques accents spécifiques de l’école, choisis parmi les objectifs du projet général.

Nous montrerons d’autre part les réalisations particulières et les propositions futures qui illustrent, dans notre école, ce projet général.

1. Les principes pédagogiques développés dans l’école

L’immersion linguistique

Dans le cadre d’une volonté d’ouverture sur le monde extérieur et à l’heure où la communication n’a jamais tenu une place aussi importante dans la société, la connaissance des langues est primordiale.

En Belgique, l’emploi des langues et en particulier du néerlandais est sans nul doute une des compétences requises dans le monde du travail.

Soucieux de l’avenir de nos étudiants, c’est dans cet esprit que nous avons l’intention d’ouvrir une classe d’immersion en néerlandais dans notre école.

Organisation de l’immersion au premier degré :

Répartition des heures de cours :

–       Néerlandais : 4 heures

–       Sciences : 3 heures

–       Géographie : 2 heures

–       Histoire : 2 heures

Choix pédagogiques et actions prioritaires mis en œuvre pour favoriser l’intégration des élèves à besoins spécifiques

 

Pour faciliter l’intégration des élèves à besoins spécifiques (enfant à mobilité réduite, malentendant,….) nous avons mis en place plusieurs stratégies :

–       Les conditions d’accessibilités aux blocs classes ont été améliorées. Le parking se situe au niveau des classes et nous avons placé des portes à ouverture automatique.

–       Les élèves ayant des difficultés spécifiques de mobilité (élève souffrant de la maladie des os de verre ou les élèves blessés par exemple) ont la possibilité de se déplacer avant les autres élèves afin d’éviter les bousculades dans les couloirs. Ils ont également accès au patio pendant les récréations ; ils sont, de la sorte, préservés de la cohue.

–       Nous avons également conclu un contrat d’intégration avec l’IRSA pour une élève malentendante. Cette élève bénéficie d’un soutien pédagogique spécialisé dans nos locaux. Nous avons également organisé une séance d’information qui a mis en présence les différents acteurs concernés : la maman de cette élève, les institutrices primaires, la logopède, la personne ressource de l’IRSA qui prend en charge le soutien pédagogique, ses professeurs actuels, Madame le proviseur et Madame la coordinatrice pédagogique.

Comme  toutes les écoles, l’Athénée devra réaliser une synthèse difficile entre des buts différents : préparer les plus doués de nos étudiants aux études supérieures les plus exigeantes et permettre au plus grand nombre possible de nos étudiants de réussir les formations dispensées par l’établissement.

Cet équilibre difficile est renforcé par sa situation générale dans son environnement humain (voir ce chapitre) et il en découle.  Cette réussite la plus générale possible ne devra pas se réaliser, par facilité, grâce à un abaissement global des exigences, mais par le fait d’amener au maximum de leurs compétences le plus grand nombre possible d’étudiants.

Face aux nombreuses propositions d’innovations pédagogiques de l’enseignement, un examen prudent s’impose : ni rejet aveugle, ni acceptation automatique.

Ainsi, pour l’évaluation, le maintien de bilans ou d’examens, dont le poids reste important, préparera les étudiants à leurs tâches futures (on gardera à l’esprit, en effet, que la première étape dans la vie professionnelle d’un jeune est, dans la plupart des cas, une épreuve écrite et/ou orale).

Dans le cadre particulier des sections techniques de qualification et professionnelle, un soin particulier est accordé à la préparation des étudiants pour leur vie professionnelle par des contacts avec leur futur milieu de travail.

Des stages en entreprises sont organisés pour les sections techniques « assistant pharmaceutico-technique», « technicien de bureau » , « électricien-automaticien » et « technicien de l’automobile » et professionnelles « mécanicien garagiste », « menuisier » et «aide familiale » ,7ème complémentaire en « complément en électricité de l’automobile », « complément en agencement d’intérieur »et « aide soignante ».

2. Une formation complète

L’immersion linguistique

Dans le cadre d’une volonté d’ouverture sur le monde extérieur et à l’heure où la communication n’a jamais tenu une place aussi importante dans la société, la connaissance des langues est primordiale.

En Belgique, l’emploi des langues et en particulier du néerlandais est sans nul doute une des compétences requises dans le monde du travail.

Soucieux de l’avenir de nos étudiants, c’est dans cet esprit que nous avons l’intention d’ouvrir une classe d’immersion en néerlandais dans notre école.

Organisation de l’immersion au premier degré :

Répartition des heures de cours :

–       Néerlandais : 4 heures

–       Sciences : 3 heures

–       Géographie : 2 heures

–       Histoire : 2 heures

Choix pédagogiques et actions prioritaires mis en œuvre pour favoriser l’intégration des élèves à besoins spécifiques

 

Pour faciliter l’intégration des élèves à besoins spécifiques (enfant à mobilité réduite, malentendant,….) nous avons mis en place plusieurs stratégies :

–       Les conditions d’accessibilités aux blocs classes ont été améliorées. Le parking se situe au niveau des classes et nous avons placé des portes à ouverture automatique.

–       Les élèves ayant des difficultés spécifiques de mobilité (élève souffrant de la maladie des os de verre ou les élèves blessés par exemple) ont la possibilité de se déplacer avant les autres élèves afin d’éviter les bousculades dans les couloirs. Ils ont également accès au patio pendant les récréations ; ils sont, de la sorte, préservés de la cohue.

–       Nous avons également conclu un contrat d’intégration avec l’IRSA pour une élève malentendante. Cette élève bénéficie d’un soutien pédagogique spécialisé dans nos locaux. Nous avons également organisé une séance d’information qui a mis en présence les différents acteurs concernés : la maman de cette élève, les institutrices primaires, la logopède, la personne ressource de l’IRSA qui prend en charge le soutien pédagogique, ses professeurs actuels, Madame le proviseur et Madame la coordinatrice pédagogique.

Comme  toutes les écoles, l’Athénée devra réaliser une synthèse difficile entre des buts différents : préparer les plus doués de nos étudiants aux études supérieures les plus exigeantes et permettre au plus grand nombre possible de nos étudiants de réussir les formations dispensées par l’établissement.

Cet équilibre difficile est renforcé par sa situation générale dans son environnement humain (voir ce chapitre) et il en découle.  Cette réussite la plus générale possible ne devra pas se réaliser, par facilité, grâce à un abaissement global des exigences, mais par le fait d’amener au maximum de leurs compétences le plus grand nombre possible d’étudiants.

Face aux nombreuses propositions d’innovations pédagogiques de l’enseignement, un examen prudent s’impose : ni rejet aveugle, ni acceptation automatique.

Ainsi, pour l’évaluation, le maintien de bilans ou d’examens, dont le poids reste important, préparera les étudiants à leurs tâches futures (on gardera à l’esprit, en effet, que la première étape dans la vie professionnelle d’un jeune est, dans la plupart des cas, une épreuve écrite et/ou orale).

Dans le cadre particulier des sections techniques de qualification et professionnelle, un soin particulier est accordé à la préparation des étudiants pour leur vie professionnelle par des contacts avec leur futur milieu de travail.

Des stages en entreprises sont organisés pour les sections techniques « assistant pharmaceutico-technique», « technicien de bureau » , « électricien-automaticien » et « technicien de l’automobile » et professionnelles « mécanicien garagiste », « menuisier » et «aide familiale » ,7ème complémentaire en « complément en électricité de l’automobile », « complément en agencement d’intérieur »et « aide soignante ».

a) L’éducation à la citoyenneté

La volonté de faire apprendre les principes et les pratiques de la démocratie aux étudiants puis de les vivre à l’école représente une partie importante du projet d’établissement, car elle s’inscrit dans son idée-force.  Sa concrétisation est déjà bien avancée et se développe lors de chaque année scolaire.

Au niveau de l’enseignement secondaire, la pierre angulaire du projet est le travail du Conseil des étudiants (voir chapitre B, 1. et 2.)

b) L’éducation à l’environnement

Le souci pour l’environnement a conduit l’école à développer une approche originale des problèmes posés par l’embellissement des lieux de travail, la sécurité et l’hygiène. Il se marque par des réalisations concrètes et plusieurs projets pour les années 2002-2004.

(1) La « commission SIPPT

Le comité de l’établissement a délégué ses devoirs à une « Commission SIPPT ».

Celle-ci se réunit chaque deuxième mardi du mois. Elle est composée de volontaires représentatifs de l’ensemble du personnel de l’établissement. Trois de ses membres ont suivi la formation de Chef de service de sécurité organisée par la Communauté française et tous le membres de la direction participent aux réunions.

Le responsable de la Commission (chef du service de sécurité) prend parfois avis auprès du conseil des étudiants et participe sur invitation aux réunions plénières de ce conseil lorsque des sujets qui sont de sa compétence y sont examinés.

Les rapports mensuels sont transmis à tous les membres du CO.CO.BA. afin qu’ils puissent éventuellement interpeller la commission sur ses activités. Le rapport annuel sur l’activité du service Sécurité – Hygiène – Environnement est présenté pour approbation avant envoi aux autorités compétentes lors d’une séance du CO.CO.BA.

Cette commission s’occupe également des problèmes soulevés par la médecine du travail et le Conseiller en prévention veille au suivi des visites de contrôle chez le médecin du travail.

(2) Aménagement des lieux de travail

La qualité du milieu influençant le comportement des individus nous avons intérêt (la communauté éducative) à l’améliorer. Nous jouerons ainsi notre rôle éducatif pour des élèves, des hommes et une société meilleure.

Il est évident que ce que l’on construit soi-même, on le respecte mieux, on s’y attache, on se crée des racines (beaucoup d’élèves défavorisés semblent en manquer avec les conséquences que cela engendre sur le plan affectif et relationnel notamment). En agissant sur la relation élèves – environnement nous pourrons probablement remédier, par effet d’entraînement, à d’autres « manques » des élèves.

Un certain nombre de projets ont été réalisés, certains sont en cours de réalisation, d’autres enfin seront développés dans les années futures :

Projets réalisés :

Pose d’un mur d’escalade dans le préau couvert du primaire.
Fabrication de jeux extérieurs pour l’enseignement primaire.
Conception, aménagement, mise en peinture de deux cuisines didactiques et d’une buanderie.
Aménagement d’espaces verts dans l’enseignement secondaire : jeux de mini-golf, bancs, classe de plein air, plantations, poubelles décoratives.
Aménagement intérieurs : peintures individuelles et collectives dans les couloirs du bâtiment du secondaire.

Projet en cours de réalisation :

En collaboration avec le BEP (Bureau Economique de la Province de Namur), et de l’éco-conseillère de la Ville de Philippeville, un système de ramassage sélectif des déchets est en cours (au niveau de toute l’école)
v Rénovation du préau couvert (remise en peinture des toilettes, peinture de fresques).

Rénovation de la mare didactique à l’initiative des professeurs de sciences du D.I.
Rénovation des classes : murs repeints, nouveaux bancs, nouvelles chaises.


(3) Projets de l’enseignement fondamental

Nous travaillons au sein de l’école avec l’aide de l’éco-conseillère de la ville ; notre projet est d’éveiller les enfants à la nécessité du respect de l’environnement :

par un effort de sélection dans nos déchets en classe et sur la cour de récréation.
Par la mise en place d’un tour de rôle par classe de ramassage de papiers dans la cour avec un matériel adéquat. (pinces à papier).

c) L’éducation à l’utilisation de toutes les formes de communication

(1) Dans le fondamental Nous avons mis à la disposition de nos élèves une classe informatique multimédia ainsi qu’un tableau interactif qui leur permettent de s’initier aux techniques modernes de communication. Le matériel est sans cesse augmenté au fil des années. Participation de l’école au « Phil conducteur », à l’initiative du Foyer culturel de Philippeville. Reportages photographiques. utilisation de ces moyens comme soutien au cours de seconde langue. Création d’un journal scolaire (2) Centre cyber-média L’établissement participe au développement des nouvelles techniques de communication par l’installation et l’utilisation du centre multimédia. Les besoins spécifiques de l’école ont été sondés par un questionnaire, ce qui a permis de projeter l’utilisation la plus adéquate possible pour ce nouveau matériel. Ce centre permet désormais : (a) Utilisation individuelle
  1. (i) Recherche de documentation :
    • pour l’information personnelle
    • pour illustrer un cours
    • pour préparer des documents de travail
  2. Utilisation du courrier électronique
    • pour les contacts avec les collègues, l’échange de documents etc.
(b) Utilisation avec une classe Quelques projets parmi d’autres :
  • Remédiation assistée par ordinateur. Il existe pour les cours de français, mathématique et langues modernes au 1er degré des logiciels permettant une remédiation individualisée. Ce type de remédiation offre l’avantage de permettre à chaque élève d’avancer à son rythme.
  • Pour des classes de langues modernes, il est aussi possible de procéder à l’échange de correspondance, grâce à l’E-mail et, ceci concerne surtout les élèves du 3ème degré, à l’échange linguistique préparé plus facilement par toute la classe qu’actuellement.
  • Transformation grâce à un logiciel acquis dans ce but dans une des salles informatique en laboratoire de langues.
d) La promotion culturelle

Comme tout établissement scolaire, nous avons la volonté de participer à la promotion de la culture auprès de nos élèves, même les plus jeunes, ce qui signifie :

l’accès de tous au domaine culturel, quels que soient leurs milieux sociaux ;
la rencontre avec les milieux culturels, les types de communication culturelle, des événements culturels pour qu’ils deviennent, par eux-mêmes, grâce (en partie) à cette initiation, des êtres humains cultivés.

(1)  Dans le fondamental

Nous tentons d’ouvrir l’école à la vie sociale, culturelle et artistique de la société en participant à :

a – des visites d’expositions, de centres culturels et artistiques

b – des animations parmi les personnes âgées au home  « Vauban »

c – la découverte de monuments historiques et de sites qui appartiennent à notre patrimoine.

d – la rencontre d’artisans et d’artistes locaux.

e – la visite de petites entreprises de la région afin de faire prendre conscience aux enfants de leur rôle social et économique.

f – l’organisation de différentes classes de dépaysement : mer, neige, patrimoine,  équitation

g – des représentations théâtrales organisées par le foyer culturel de Philippeville

Notre projet dans les classes : offrir un cadre et des possibilités qui développent le goût de la lecture et de l’écriture. Comment ?

  1. Moderniser la bibliothèque existante.
  2. Utiliser fréquemment les différentes bibliothèques (scolaire, itinérante ou communale)
  3. Développer et améliorer les techniques de lecture
  4. Développer et favoriser les échanges épistolaires interscolaires
  5. Inviter les enfants à la création artistique et littéraire par :
  • La rédaction de comptes-rendus de visites, d’expositions …
  • La création de poèmes, d’albums, de romans, etc…
  • Le compte-rendu de l’actualité et la compréhension de celle-ci.

 

(2) Dans le secondaire

Chaque année, des activités seront organisées dans l’établissement, en particulier dans les cours de français, d’histoire, de géographie, les cours philosophiques, sans oublier toutefois les cours scientifiques ou techniques :

  1. sorties théâtrales à Charleroi, Bruxelles, Louvain-la-Neuve ou dans les écoles des environs ;
  2. séances organisées à l’école (initiation musicale, expositions itinérantes, spectacle en anglais) ;
  3. visites de musées, de villes de Belgique culturellement importantes ou au passé riche en témoignages architecturaux.
  4. Notre professeur de musique organise également des séances de « jeunesse musicales » lors desquelles nos élèves ont l’occasion d’écouter d’autres styles musicaux et de rencontrer les artistes ( dernièrement nous avons reçu le groupe Suarez).
  5. L’environnement culturel, de part la situation de notre école, n’est pas très riche. Pour l’enrichir, un atelier théâtre a été créé et est ouvert à tous nos élèves. Cette activité se réalise en collaboration avec le centre culturel de Philippeville et de Nismes ; tous nos élèves jouent leur pièce au sein et en dehors de l’école.
  6. La fête de l’école est un projet très important puisqu’il mobilise les élèves et un certain nombre de professeur dès le mois de février jusqu’à la mi-mai. La semaine précédant la fête, il mobilise l’ensemble de l’école jusqu’au jour J. ce projet est très rassembleur.

Nous nous employons à intégrer ces initiatives ponctuelles dans un projet plus structuré.

e) La promotion des activités sportives

Nous travaillons, dans le fondamental, à obtenir une collaboration effective des clubs sportifs de la région afin de permettre à nos élèves de s’essayer à différents sports :

  1. Pratique de la voile sur les barrages de l’Eau d’Heure                                              
  2. Pratique de la natation à la piscine communale                                    
  3. Organisation de journées sportives au centre ADEPS de Loverval de la 2ème maternelle à la 6ème primaire.

Dans le secondaire, nous souhaitons également offrir à tous les jeunes une ouverture sur des sports ou activités sportives qu’ils ont peu de chance de pratiquer. L’équipe des professeurs d’éducation physique de l’école est à la recherche d’activités pouvant intéresser le plus grand nombre possible d’étudiants à un prix qui ne tient personne à l’écart.

1. Des  activités sont envisagées par année au niveau des classes ; devant le succès remporté précédemment, elles seront encore réalisées au cours des prochaines années :

  • Stage de ski alpin en janvier depuis 2005
  • Apprentissage du patinage sur glace à la patinoire de Charleroi.

2. Pour les plus jeunes (1er et 2ème degrés) :

  • Il est prévu, une fois par an, avec l’aide de moniteurs extérieurs de les initier au « roller ».

3. Chaque année, de plus, des étudiants du club de yachting de l’Athénée (le S.E.A.R.P.) sont inscrits à des compétitions

f) Des grilles scolaires revues pour permettre aux étudiants de rencontrer la formation la plus complète possible

Nous avons adapté, dans le secondaire, nos grilles de façon à obtenir la formation la plus adéquate possible pour les différentes options :

  1. Grilles scientifiques en 5ème et en 6ème générale permettant l’organisation d’un cours de sciences à 6 périodes plus une période d’activité complémentaire de physique, jumelé à une grille de mathématique à 6 périodes plus deux périodes d’activité complémentaire en mathématique ; ces sections assurent une bonne formation scientifique à nos jeunes.
  2. Grilles classiques dans les mêmes années permettant de suivre un cours de mathématique fort (6 périodes + 2 périodes – voir ci-dessus) avec l’apprentissage du latin.                                              
  3. Création d’une nouvelle grille en technique de qualification : Mécanique automobile.
  4. Remplacement de notre section professionnelle « Moniteurs (trices) pour collectivités d’enfants » par une section très porteuse d’emplois dans la région : « auxiliaire familiale et sanitaire ». Une septième année a été ouverte : « gestion : assistance et soins à domicile ».
g) La gestion rigoureuse des absences

Afin d’optimiser les relations élèves-professeurs-parents et de gérer au mieux les absences, l’école a réorganisé le travail des éducateurs. Ceux-ci fonctionnent maintenant par année d’étude. Chaque classe d’une même année a son éducateur référent.

Grâce à ce système de gestion rigoureuse, humaine et informatisée, les élèves bénéficient auprès de leur éducateur, d’un écoute et d’une aide immédiate et plus personnalisée donc plus performante .Leurs relations sont donc privilégiées.

Les  résultats ne se sont pas fait  attendre ; en effet, les justificatifs sont rendus plus rapidement et nous constatons une diminution significative des absences. Les parents se félicitent de la nouvelle procédure et se font une idée très positive du changement opéré.

h) Epreuves de qualification :

Les épreuves de qualification tiennent lieu de vérification des compétences acquises dans la formation qualifiante. Depuis cette année, notre établissement organise des épreuves intégrées et ce, pour toutes les filières correspondant à un profil de formation.

L’objectif de celle-ci est d’harmoniser les pratiques d’organisation, de passation et d’évaluation des épreuves de qualification afin de motiver les élèves, donner des consignes de travail aux équipes éducatives et revaloriser ces épreuves aux yeux du monde professionnel.

Nous nous inscrivons donc dans le projet initié par le Communauté française.

Modalités d’évaluation :

–       Concertation de l’équipe pédagogique

–       Réunion du jury de qualification

–       Communication des modalités de l’ensemble du processus aux élèves et aux parents.

Une ou plusieurs épreuves internes seront organisées après chaque ensemble articulé de compétences.

Hormis les sections « aide-soignante » et « aide familiale » (qui ont anticipé le mouvement), toutes les autres sections suivront le même  schéma d’organisation de ces épreuves.

Toutes ces épreuves internes de qualification remplaceront, à l’avenir, en tout ou en partie, les examens disciplinaires des options groupées.

La passation s’organise sur un cycle de deux ans (avec les épreuves intégrées en 5ème et en 6ème pour les sections techniques et professionnelles et en 7ème professionnelle aide-soignante).

i) Participation à des concours régionaux et nationaux

Les élèves de la section mécanique automobile ont participé à un concours national qui s’est déroulé en trois phases et qui avait pour but la transformation d’un tracteur-tondeuse à gazon.

Grâce à l’engagement, à la motivation et aux compétences mis en œuvre pour ce concours, les élèves et leurs professeurs ont obtenu de remarquables résultats.

Ceci n’est pas la première ni la dernière initiative de ce genre (nos élèves de la section électricien- automaticien participent régulièrement à des concours de robotique). Rien ne peut remplacer la pratique sur le terrain et, renouveler cette expérience ne peut qu’accroître la motivation des élèves, motivation bien utile pour une réussite optimale.

j) Promotion des initiatives

Le conseil des étudiants, les visites, les excursions, les voyages à thème sont autant d’occasions pour l’élève de vivre des expériences, d’agir. Dans ce sens, et à l’occasion de l’inauguration officielle de l’appellation Jean Rostand en mars 2009, les élèves ont créé une chanson intitulée « A l’Athénée Royal Jean Rostand » qu’ils ont interprétée devant un public enthousiaste.

3. La remédiation
a) Démarches et mises en œuvre dans le fondamental pour assurer la réussite des élèves en difficulté
  1. Concertations organisées avec les enseignants afin d’établir un programme de remédiation en français et en math
  2. Mise en place d’une évaluation formative par classe, par matière et mise en place d’une batterie d’exercices  de remédiation .
  3. Achat de matériel concret dans la section fondamentale : logiciel de mathématique, de français, manuels d’exercices.
  4. Une école des devoirs est mise en fonctionnement en collaboration avec l’Association des parents afin d’apporter une aide plus individualisée aux enfants qui ne reçoivent pas un suivi suffisant chez eux.
  5. Organisation de l’année complémentaire ; l’école organise des concertations régulières entre les enseignants du cycle et un dossier de soutien pédagogique personnalisé est établi pour chaque élève.
  6. Un poste d’instituteur à mi-temps a été créé sans charge de classe. Il assure ponctuellement une aide dans toutes les classes et essaie donc de résoudre les problèmes rapidement. Il doit donc être particulièrement vigilant au décrochage d’un enfant .
  7. Mesure favorisant la communication entre l’élève, les parents et les professeurs : utilisation du journal de classe, prise de rendez-vous réguliers avec les parents en dehors des réunions prévues.
b) Remédiations au premier degré du secondaire

-Pour les cours  de français, de math et de langues modernes au premier degré, les élèves bénéficient chaque semaine de remédiations structurelles. celles-ci s’organisent le lundi, mardi et jeudi en dernière heure.

D’autre part, certains professeurs donnent de la remédiation de manière tout à fait bénévole pour les autres élèves (en math et en latin).

Un poste de coordinateur pédagogique a été créé. Cette personne se forme de façon à aider les élèves en difficulté, leur donner une bonne méthode de travail. Nous souhaitons pouvoir prolonger l’expérience dans les années à venir.

Pédagogie behavioriste ou par objectifs : un professeur se doit d’encourager constamment  ses élèves. Il est indispensable de préciser, en début d’année ou en début de chapitre, les objectifs à atteindre à court et moyen terme. L’élève doit également par ses différentes activités dans et en dehors de l’école rechercher par lui-même, les différentes sources de renforcement.

Il est à noter que nous utilisons un outil de rapport de compétences pour les élèves de 1ère et 2ème complémentaire : la PIA (plan individuel d’apprentissage). Cela nous permet de faire le point sur la situation scolaire de ces élèves de manière ponctuelle par le biais d’une farde que les professeurs doivent compléter ainsi que par des réunions (en plus des conseils de classe traditionnels) direction-professeurs. Nous pouvons ainsi discuter des compétences transversales acquises ou pas par ces élèves.

c) Parcours du 1er degré du secondaire en trois ans – L’organisation de la 1ère complémentaire et de la deuxième complémentaire.

Les élèves n’ayant pas atteint les compétences en fin de 1ère année commune sont dirigés vers une 1ère complémentaire. Ceux n’ayant pas atteint les compétences en fin de deuxième année commune sont eux dirigés vers une 2ème complémentaire, s’ils n’ont pas déjà effectué trois ans dans le premier degré.

Pour que ces années ne soient pas considérées comme de simples années de redoublement, nous tenons compte du projet des élèves pour les préparer au mieux au passage vers l’année supérieure (soit une deuxième année commune, soit un troisième année de l’enseignement général, technique ou professionnel).

Ce passage peut se faire en cours d’année scolaire avec l’accord du conseil de classe pour les élèves qui ont acquis les compétences requises. Les décisions prisent le sont toujours en privilégiant l’intérêt de l’élève.

Les élèves concernés sont répartis dans les classes de 1ère ou de 2ème commune. Cependant, ils sont tenus de suivre les remédiations prévues en français, mathématique et langue moderne I, dès le début de l’année scolaire

4. La continuité d’un niveau scolaire à l’autre
a) Du primaire au secondaire

Pour assurer un passage harmonieux de la 6ème primaire à la première année du secondaire, un calendrier particulier a été mis au point : nous pensons en effet, qu’en plus des compétences minimales souhaitées à la fin du primaire, une bonne intégration des enfants au sein de l’enseignement secondaire est indispensable (comment un enfant peut-il se consacrer à l’apprentissage de savoirs et savoir-faire nouveaux, s’il se sent isolé, voire rejeté par le reste de la classe ?)

Dans un souci permanent d’intégrer les  « nouveaux » dans la vie de l’école, les actions commenceront au mois de mai (ou juin selon les années) précédant l’entrée de l’enfant en première.

De plus, le journal de classe utilisé dans le secondaire est distribué et utilisé dès la 5ème primaire. L’école organise aussi un Co titulariat dans les branches d’éveil afin d’habituer les élèves à un changement de professeur.

(1)  Mois de mai :

Les enfants de la section primaire de l’Athénée, ainsi que les enfants des écoles communales et des écoles primaires autonomes des environs seront invités à passer une matinée à l’Athénée :

  1. après constitution de groupes d’une dizaine d’élèves et un petit mot d’accueil de la direction, les élèves seront répartis chez plusieurs professeurs de disciplines différentes (6 : français – histoire – langue moderne – mathématique – sciences – option, latine ou technique)
  2. au cours de la matinée, chacun des groupes passera selon un horaire préétabli chez chacun des professeurs, où ils auront l’occasion d’entendre une présentation du cours, ainsi que de poser les questions qui leur tiennent à cœur.
  3. en fin de matinée, ils seront rassemblés au restaurant scolaire pour un repas pris en commun avec les professeurs et leurs instituteurs.

(2)  Journées d’accueil, début septembre :

Tous les enfants inscrits en première année commune ou différenciée seront accueillis, ainsi que leurs parents au matin du premier jour et le programme des deux journées leur sera expliqué ; par la suite, des groupes d’enfants (entre 12 et 15) seront constitués, en tenant compte des « copains » qu’ils connaissent déjà ou en regroupant des enfants isolés.

Les professeurs qui prennent les groupes en charge pendant les journées ont tous suivi une formation aux techniques d’accueil ou une formation à « Clés pour l’adolescence ».

Le but poursuivi au cours des journées est de :

  1. faire découvrir l’école et le site aux enfants ;
  2. apprendre aux enfants à se connaître par des animations qui ne laissent personne à l’écart ;
  3. à l’aide d’un « rallye », vérifier qu’ils pourront s’orienter efficacement dans l’école et, qu’en cas de besoin, ils sauront où s’adresser et à qui poser leur problème (par exemple : explication du rôle du Préfet, du Proviseur, du Chef d’atelier, de l’Econome, commentaire sur les attributions des éducateurs, du P.M.S., etc…)
  4. par des activités sportives, leur apprendre, déjà, à former un groupe, une équipe ;
  5. faire en sorte qu’ils se sentent à l’aise, le jour où les autres étudiants feront leur rentrée.

A la fin des deux journées d’accueil, les parents seront invités à prendre un goûter au restaurant scolaire avec leurs enfants, les enseignants du premier degré et la Direction de l’école ; à cette occasion, plusieurs enfants sont appelés à présenter leurs impressions.

L’objectif de ces deux journées, plus que pédagogique, est surtout d’ordre social : il permet de favoriser les contacts entre élèves et professeurs et parents et professeurs dans une ambiance détendue.

(3)  Fin septembre :

Les journées d’accueil apprennent aux enfants à se connaître et à découvrir l’école, mais de nombreux petits problèmes pratiques se posent encore à eux;  pour les aider à résoudre ces difficultés, chaque élève de 1ère (A et B) sera parrainé par un étudiant du 3ème degré (Général, Technique ou Professionnel) au cours d’un vendredi après-midi, fin septembre.

Chaque « grand » se voit désigner par tirage au sort un ou plusieurs « filleuls » qu’il aidera dans la mesure de ses moyens tout au long de l’année. (Par exemple tel élève d’un village fort éloigné prend sous son parrainage les « petits » de son village).

Non seulement, ce parrainage développe le sens des responsabilités chez l’étudiant plus âgé, mais il donne aux plus jeunes un sentiment de sécurité et une impression de confiance et d’amitié fort profitables à une bonne intégration dans la vie scolaire.

b) Orientation des élèves

(1)  En cours d’enseignement secondaire :

En fin d’année scolaire, les élèves du premier degré seront informés par le Préfet des Etudes sur les différentes options du deuxième degré et sur les formes d’enseignement. Conjointement, un courrier sera envoyé aux parents leur présentant les différentes possibilités s’offrant à un élève sortant du premier degré.

En fin de deuxième degré, les élèves seront informés en cours d’année par le Centre P.M.S. de l’établissement des possibilités de formation et en fin d’année, les différentes options seront expliquées en classe par le Chef d’établissement.

(2)  En fin d’enseignement secondaire :

Le Centre P.M.S. en cours de dernière année aidera les étudiants dans leur choix par un programme qui lui est propre.

L’école intervient dans l’orientation des élèves en acceptant la visite dans l’établissement de représentants des principaux centres universitaires de la partie francophone du pays et en favorisant les actions organisées par les « services club », locaux.

A titre individuel, le Préfet des Etudes et le Proviseur se tiennent à la disposition des étudiants pour une entrevue consacrée à leur orientation ou à une vocation éventuelle.

5. Formation continuée du personnel
a) Formation collective

La liberté qui est laissée aux établissements de consacrer deux journées par année scolaire à la formation et à la concertation est utilisée pour des formations collectives qui abordent un nombre important de sujets intéressant tous les enseignants.

Des membres extérieurs des jurys de qualification nous ont spontanément proposé de participer au moins à une des séances de travail pour nous donner « l’avis de l’employeur ».

  1. Pendant la réflexion des professeurs sur les épreuves de qualification, les collègues non concernés seront répartis en deux groupes qui se concerteront sur l’amélioration des conseils de classes, en vue d’une réelle efficacité.
  1. Un groupe d’enseignants souhaite également que l’on organise une concertation sur l’évaluation dans l’école et notamment : les points à accorder aux examens dans les bulletins, quels cours doivent être soumis à examens écrits ou oraux, quelle doit être la matière (les seuils de compétence ou au-delà) etc…
  1. Une formation prévue dès l’année 2002-2003 sera consacrée aux nouvelles techniques de communication, avec l’aide de formateurs de la « Formation en cours de carrière ».
b) Formation individuelle

(1)  Formations en rapport avec les nouvelles techniques de communication (NTIC)

Depuis l’année scolaire 1997-1998, sur base de volontariat, nous avons essayé de former le plus de collègues possible aux logiciels Word, Excel, Access, Powerpoint et à l’utilisation d’Internet ainsi que du tableau numérique.

En effet :

  1. un grand nombre de collègues souhaitent être formés à l’utilisation de traitement de textes et de logiciels type Excel et Access
  2. ceux qui connaissent les techniques citées ci-dessus souhaitent progresser
  3. de nombreux collègues, stimulés par l’installation (et le développement) du centre cyber média, souhaitent pouvoir utiliser Internet

Notre projet est de permettre à un nombre important de collègues de poursuivre leur formation aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Tous les membres du secrétariat devront au moins pouvoir utiliser les logiciels de traitement de texte et le logiciel ISIS (gestion des bulletins et des abscences).

Tous les membres du staff de direction (Préfet des Etudes, Proviseur, Chef d’Atelier, Econome) ont suivi les formations se rapportant aux logiciels Word, Excel, Access.  Le Préfet des Etudes et le Chef d’atelier ont suivi les formations Powerpoint et Internet ; il est prévu de permettre aux autres membres du staff de suivre ces mêmes formations.

(2)  Formations en rapport avec l’accord de partenariat « Enseignement-FFC »

Suite à l’accord de partenariat « Enseignement – FFC » (Fonds de Formation de la Construction) signé par notre établissement, les professeurs de cours techniques et de pratique professionnelle ont la possibilité de participer gratuitement aux formations continuées organisées par le Fonds de Formation professionnelle de la Construction.

Tous les professeurs de la section concernée (menuiserie du bâtiment) participent chaque année à au moins une session de formation.

Nous avons également adhéré à l’accord de collaboration IFPM formation -Enseignement le 02/03/98.

III. Vérification de l’application du projet d’établissement.

Les réunions du Conseil de participation permettront de vérifier le degré d’application du projet. De plus, un plan de travail à long terme pourra être établi : les chapitres jugés les plus importants feront l’objet d’examens approfondis et constitueront   donc des thèmes de discussion trimestriels ou bimestriels.

Ainsi, après la révision du projet d’école qui aura occupé l’année scolaire 2010-2011, l’année 2012 pourra être consacrée à la réalisation d’une meilleure communication dans l’établissement.